
Orthophoniste
Membre de l'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec
Membre de l'Association des orthophonistes et audiologistes du Québec
Questions et réponses
Sommaire des questions
-
Quand doit-on consulter?
- Indicateurs de difficultés
- Quelques normes langagières selon l'âge de l'enfant
- Tableau d'acquisition des sons
- Autres cas où une consultation peut également être indiquée
- À qui s'adressent les services d'orthophonie donnés et quels sont-ils?
-
Fonctionnement des divers services offerts
- Quand l'évaluation de la parole et du langage est-elle indiquée et en quoi consiste-t-elle?
- Qu'en est-il du suivi en parole et language (thérapies) et quelle est sa durée?
- Quand l'évaluation du mode de déglutition est-elle utile?
- Qu'en est-il du suivi orthophonique en déglutition atypique (thérapies)?
- Quel est le mode de paiement accepté?
- Est-ce que les assurances privées sont acceptées et couvrent les frais de services en orthophonie?
- Qu'arrive-t-il si je ne peux me présenter à un rendez-vous?
Quand doit-on consulter l'orthophoniste?
N. B. : inspiré de diverses sources, dont le dépliant « Je grandis et je communique! Une toise… » produit par l'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec
Indicateurs de difficultés
Chez l'enfant âgé de 0 à 12 mois, il faudrait le référer en orthophonie s'il :
- ne babille pas ou ne diversifie pas son babillage (production de sons)
- ne regarde pas une personne significative qui lui parle
- ne fait pas de sons en réponse à ceux de l'adulte
- ne s'intéresse pas aux personnes qui lui parlent
Chez l'enfant âgé de 12 à 18 mois, il faudrait le référer en orthophonie s'il :
- n'utilise aucun mot (même pas « papa » ou « maman »)
- ne réagit pas à son prénom
- n'imite pas les bruits d'animaux
- n'essaie pas de répéter ce qu'il entend dans les mots ou dans les jeux
- entre peu en contact et regarde peu les gens
- ne montre pas du doigt ou n'utilise pas de gestes pour communiquer
Chez l'enfant âgé de 18 à 30 mois, il faudrait le référer en orthophonie s'il :
- n'utilise pas 50 mots
- ne peut nommer que peu d'objets, même si le mot dit ressemble peu au mot attendu
- ne s'adresse pas à quelqu'un par un mot ou un son (ex. : « Eh! », « Papa », etc.)
- ne peut exécuter des consignes simples routinières (ex. : « Viens. C'est l'heure du dodo. »)
- ne comprend pas les mots familiers comme « Donne », « Montre », « Prends »…
- a des comportements étranges (ex. : répète des mots sans intention de communiquer)
Chez l'enfant âgé de 30 mois à 3 ans et demi, il faudrait le référer en orthophonie s'il :
- n'apprend pas de mots nouveaux
- ne fait pas de phrases de 3 – 4 mots
- ne fait pas de demandes
- ne nomme pas d'illustrations
- ne peut exécuter des consignes simples non routinières (ex. : « Va chercher une cuillère. »)
- utilise principalement des gestes, des mimiques et des bruits pour communiquer
- laisse tomber le début ou la fin des mots
- n'y a que les membres de sa famille immédiate (ex. : parents, frères ou sœurs) qui le comprennent
- se sent peu concerné par le langage oral
- hésite sur des sons ou syllabes et les parents s'inquiètent
Chez l'enfant âgé de 3 ans et demi à 5 ans, il faudrait le référer en orthophonie s'il :
- n'utilise que très peu de mots « grammaticaux » tels « je », « moi », « il », « elle », « à », « un », etc. dans ses phrases
- ne questionne ni ne commente
- se sert de peu de mots pour exprimer le nom des objets, des personnes et des actions ainsi que des situations vécues
- ne comprend pas les consignes avec les notions d'espace (ex. : « dedans, à côté, dessus, etc. »)
- a de la difficulté à suivre de longues consignes
- hésite exagérément ou ne parvient pas à parler sans bégayer
- cherche ses mots
- utilise de façon exagérée des mots comme « ça » et « là »
- est difficile à comprendre par les étrangers
- remplace des sons par d'autres (ex. : feu = seu; sa = ta; cou = tou)
Chez l'enfant âgé de plus de 5 ans, il faudrait le référer en orthophonie s'il :
- ne peut suivre les consignes données
- ne peut produire des phrases « correctes » au plan grammatical
- exprime difficilement ses idées et les mots qu'il veut dire
- manque de cohérence dans son discours et fait des commentaires inadéquats
- n'arrive pas à produire la majorité des sons
Quelques normes langagières selon l'âge de l'enfant
À 6 mois, un enfant :
- fait des sons (ex. : « aeae, dadada, gagaga »)
- réagit aux bruits, à la musique et surtout à la voix
- regarde la personne qui lui parle
À 18 mois, un enfant :
- dit au moins 18 mots que ses parents comprennent
- cherche d'où vient le bruit en tournant la tête du côté de sa provenance
- imite des bruits d'animaux, de camions, etc.
- essaie de répéter des mots
À 24 mois, un enfant :
- fait des phrases d'au moins 2 mots
- dit au moins 100 mots, dont des noms et des actions que ses parents comprennent
- peut faire ce que ses parents lui demandent
À 30 mois, un enfant :
- dit des phrases de 3 mots à l'occasion
- répond bien en mots ou en actions aux questions simples (ex. : « Qui? Quoi? Où? »)
- emploie des mots comme « moi » et des déterminants, soit les articles « un, une »
- reconnaît le nom et les illustrations de presque tous les objets communs (ex. : vache, cuillère, banane, crayon, etc.)
- comprend la différence entre « gros » et « petit » si on lui demande de donner la grosse auto, sans la pointer
- peut nommer et identifier une couleur
À 3 ans, un enfant :
- identifie les parties d'un objet ou d'un animal (ex. : les roues d'une voiture, la queue d'un chien et les pattes d'un chat)
- peut écouter une histoire d'une durée de 15 minutes, sans interruption
- est capable de dire s'il est un garçon ou une fille
- comprend la signification des concepts spatiaux tels « dans, sur, en avant, en arrière, en haut, en bas », et ce, sans indice contextuel (ex. : « Mets la voiture en avant du cheval. »)
- sait la différence entre les concepts « pareils/pas pareils »
- dit son prénom et son nom
- pose des questions simples (ex. : « C'est quoi ça? »)
À 4 ans, un enfant :
- comprend de mieux en mieux tout ce qui lui est dit
- suit des consignes incluant de 2 à 3 actions (ex. : « Va t'asseoir et regarde un livre. »)
- se fait comprendre de presque tous les gens
- pose des questions avec des mots comme « Pourquoi? » et « Quand? »
- peut avoir de longues conversations
- emploie le langage pour taquiner, raconter des histoires drôles et inventer des situations
À 5 ans, un enfant :
- suit des consignes complexes (ex. : « Ramasse ton ourson et lave-toi les dents avant de venir manger. »)
- se souvient d'une longue histoire qui lui a été racontée
- se fait facilement comprendre des étrangers
- pose beaucoup de questions incluant le mot-question « Comment? »
- peut rapporter une situation qui lui a été dite ou inventer ses propres histoires
Tableau d'acquisition des sons
N. B.: inspiré par diverses sources, dont l'une provenant du Programme d'orthophonie de l'Université Laval, Automne 2010
LANGAGE Développement des sons L'enfant : |
ÂGE (Les âges sont approximatifs : il n'y a pas lieu de s'alarmer si votre enfant accuse un retard de quelques mois) |
||||||||
0 – 6 mois |
6 – 12 mois |
12 – 18 mois |
18 – 24 mois |
24 – 32 mois |
32 – 36 mois |
36 – 42 mois |
42 – 48 mois |
48 – 60 mois et + |
|
produit des mots avec les sons « p, b, t, d, m, n » | - | - | + | ||||||
produit les sons « k, gdur » | - | - | - | - | ± | + | |||
produit les sons « f, v, s, z » | - | - | - | - | ± | + | |||
produit le son « l » | - | - | - | - | - | + | |||
produit le son « r » | - | - | - | - | - | - | ± | + | |
produit les sons « ch, j » | - | - | - | - | - | - | - | ± | + |
produit des groupes consonantiques comme « br, tr, bl, fl » et des voyelles doubles, soit « ien, ié, oi, ui » | - | - | - | - | - | - | - | ± | + |
Autres cas où une consultation peut également être indiquée :
Si l'enfant présente des facteurs de risque de troubles de la communication tels :
- un très petit poids à la naissance
- une prématurité (moins de 37 semaines de grossesse)
- de l'anoxie à la naissance (manque d'oxygène)
- des antécédents familiaux de troubles de la parole, du langage ou d'apprentissage
- des antécédents familiaux de troubles d'audition congénitaux ou progressifs
- une exposition à la consommation de drogues ou d'alcool pendant la grossesse
ou encore :
- l'enfant présente une histoire d'otites moyennes à répétition
- l'enfant parle fort ou fait répéter exagérément
- les parents s'inquiètent
de même que, quand l'enfant ou l'adolescent a un problème de « déglutition atypique » nommé aussi « déglutition infantile », « trouble myofonctionnel » ou encore « propulsion linguale » qui est :
- une façon inadéquate d'avaler alors que la langue pousse vers l'avant au moment d'avaler, ce qui perturbe l'équilibre oro-facial et l'occlusion dentaire, entraînant parfois des troubles d'articulation comme un "sigmatisme interdental" (communément appelé « parler sur le bout de la langue »)
À qui s'adressent les services d'orthophonie donnés et quels sont-ils?
La clientèle visée est, de façon plus spécifique, les enfants de tous âges ainsi que les adolescents et qui présentent les problèmes suivants (pour évaluation et suivi orthophoniques) :
N.B. Définitions inspirées de notes de cours et de dépliants dont la source provient de l'OOAQ et de l'AQOA
Trouble développemental langagier :
- Le trouble développemental du langage (TDL), anciennement appelé trouble primaire du langage ou dysphasie ou encore audimutité, est un trouble du langage qui touche 7,5 % de la population et qui a des conséquences sur la vie sociale et scolaire. Le TDL est un des troubles neurodéveloppementaux les plus fréquents, soit plus fréquent que le trouble déficitaire de l’attention et que le trouble du spectre de l’autisme.
Le TDL n’est pas lié à une cause médicale connue (ex.: traumatisme crâniocérébral, aphasie en lien avec l’épilepsie, déficience auditive, paralysie cérébrale, trisomie 21, déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme, etc.).
En présence d’un TDL, les premières difficultés surviennent très tôt dans le développement de l’enfant, dès ses premières années de vie. Les enfants qui ont un trouble développemental du langage développent leur langage, mais moins rapidement que les autres enfants de leur âge. Leurs difficultés vont persister à long terme et ces enfants auront donc des habiletés langagières plus faibles que leurs pairs du même âge.
Certains enfants de moins de 5 ans auront des difficultés passagères qui auront peu d’impact sur leur quotidien. Il est alors question de difficultés de langage ou d’un retard de langage plutôt que d’un trouble.- Manifestations du trouble développemental du langage :
Le TDL peut affecter les différentes composantes du langage, telles que la compréhension des mots et des phrases, le vocabulaire, la construction des phrases, etc. Puisque le développement de la lecture et de l’écriture s’appuie sur le langage oral, les difficultés liées au TDL se reflètent habituellement au plan du langage écrit. Le TDL a un impact important sur le développement de l’enfant et entrave souvent les apprentissages scolaires.
- Manifestations du trouble développemental du langage :
Trouble du développement des sons de la parole :
- Les troubles du développement des sons de la parole (TDSP) forment une sous-catégorie parmi les troubles de la communication. Les enfants ayant un TDSP ont une intelligibilité réduite; leur parole est plus difficile à comprendre que celle des enfants du même âge. Leur parole se caractérise par un haut taux d’erreurs qui peuvent toucher les voyelles, les consonnes, la structure des syllabes et la prosodie. Les TDSP regroupent les sous-types de troubles suivants: trouble phonologique, trouble d’articulation, dyspraxie verbale et dysarthrie développementale. Les enfants ayant un TDSP sont plus à risque d’avoir d’autres troubles de communication (ex.: bégaiement, trouble développemental du langage). Le pronostic de l’intervention est généralement bon pour les enfants ayant un TDSP léger à modéré.
- Manifestations du trouble du développement des sons de la parole :
Les enfants ayant un TDSP produisent une parole qui est moins intelligible que les enfants du même âge. Les quatre sous-types de TDSP correspondent à des profils différents.
Le profil de trouble phonologique correspond à une production fréquente de substitutions et d’omissions de sons, mais ces erreurs sont souvent stables. Par exemple, l’enfant de 4 ans qui produit « t » au lieu de « k » dans tous les mots (ex.: « tour » pour « cour », « tafé » pour « café », etc.).
Le profil de dyspraxie verbale correspond à une production fréquente de substitutions et d’omissions qui sont souvent variables. Par exemple, l’enfant de 4 ans qui produit « t », « r » ou « g » pour le « k ». De plus, une augmentation des erreurs avec la complexité du mot est souvent observée. Les enfants ayant une dyspraxie verbale peuvent démontrer une difficulté à amorcer un énoncé.
Le profil de trouble d’articulation est observé plutôt chez les enfants d’âge scolaire et correspond à une difficulté à bien produire un ou quelques phonèmes. Par exemple, l’enfant de 8 ans qui produit un « s » entre les dents (« sigmatisme » ou « parler sur le bout de la langue »).
Finalement, le profil de dysarthrie développementale correspond à une production des sons avec une distorsion qui est causée par une atteinte du système moteur. La dysarthrie développementale est présente chez certains enfants ayant une déficience motrice centrale.
- Manifestations du trouble du développement des sons de la parole :
Trouble orofacial myofonctionnel :
- Le trouble orofacial myofonctionnel (TOM) est un trouble qui fait référence à une fonction musculaire inappropriée ou à de mauvaises habitudes impliquant la langue, les lèvres, la mâchoire et le visage. Il existe une variété de TOM, mais le plus commun demeure la propulsion linguale. Le TOM est également connu dans la population générale sous le nom de « déglutition atypique », un terme qui ne fait référence qu’à un élément possible de la problématique.
Lors de la déglutition, de l’articulation ou bien de la posture de la langue au repos, le TOM peut contribuer au développement non optimal du visage, au maintien d’une malocclusion et d’un mauvais alignement des dents. Il peut également provoquer une récidive du traitement orthodontique et des problèmes au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire. Il y aurait 38 % de TOM dans la population en général et 81 % de TOM chez les enfants avec un trouble d’articulation.- Manifestations du trouble orofacial myofonctionnel :
Le TOM peut se manifester de différentes façons, mais les signes et les symptômes les plus fréquents sont : la langue qui exerce une poussée antérieure ou latérale; la participation des lèvres (pincées) et du mentonnier (contracté); l’approximation insuffisante des maxillaires (mâchoire supérieure et mâchoire inférieure). D’autres signes peuvent être observés, dont une respiration buccale (bouche ouverte au repos); les lèvres souvent gercées; la langue visible lors de la prononciation des sons « s, z » ou même « t, d, n »; des distorsions des sons audibles lors de la parole; de la difficulté à avaler des médicaments; des mouvements de la tête lors de l’avalement; une déglutition audible; une respiration bruyante, ronflement ou bruits de succion pendant le sommeil; des incisives supérieures trop avancées; une déglutition audible...
- Manifestations du trouble orofacial myofonctionnel :
Fonctionnement des divers services offerts
Quand l'évaluation de la parole et du langage est-elle indiquée et en quoi consiste-t-elle?
L'évaluation de la parole et du langage devient nécessaire quand un parent est inquiet du langage et de la parole de son enfant et qu'il veut connaître les forces et les faiblesses de celui-ci afin de déterminer si les difficultés observées sont significatives par rapport aux autres enfants de son âge, et ce, en établissant le degré de sévérité des différentes atteintes.
Ce service comprend :
- une anamnèse (antécédents) détaillée
- des observations en situation de jeux et lors de la passation de tests formels et informels
- une analyse d'un échantillon de langage spontané recueilli avec un enregistreur numérique
- l'analyse des résultats des tests formels qui évaluent le langage expressif (ex. : sons, structure de phrases, vocabulaire expressif, accès lexical, utilisation du langage dans un contexte social et son contenu) et le langage réceptif (l'étendue du vocabulaire compris, la compréhension du langage verbal, etc.)
- la rédaction d'un plan d'intervention orthophonique et la remise de matériel (au besoin) ainsi que la rédaction d'un rapport d'évaluation orthophonique (à la suite de l'histoire des antécédents, des observations et des analyses des tests formels et non formels)
- une rencontre finale pour expliquer les résultats de l'évaluation et le plan d'intervention orthophonique (incluant le matériel, au besoin) et pour remettre le rapport d'évaluation orthophonique
Sa durée (requérant la présence de l'enfant) est:
- variable selon la problématique à évaluer (cf. clientèle), l'âge de l'enfant et sa collaboration
- d'environ 1 à 3 heures chez l'enfant d'âge préscolaire
- de 2 à 3 heures chez l'enfant d'âge scolaire
Son coût est de :
- 50 $ à 100 $ l'heure, ce qui est calculé selon le temps passé avec l'enfant (100 $/heure), auquel s'ajoute le temps requis pour l'analyse des résultats (50 $/heure), la rédaction d'un plan d'intervention orthophonique (50 $/heure), la préparation de matériel (au besoin) (50 $/heure), la rédaction d'un rapport d'évaluation orthophonique (50 $/heure), de même que pour la rencontre subséquente de présentation du plan d'intervention orthophonique et du rapport d'évaluation orthophonique afin d'expliquer les résultats de l'évaluation (100 $/heure) (le tout, pour un montant à payer se situant approximativement entre 400 $ et 800 $)
Qu'en est-il du suivi orthophonique (thérapies) et quelle est sa durée?
À la suite de l'évaluation orthophonique formelle chez l'enfant, un traitement orthophonique pourrait être proposé par l'orthophoniste.
Ce service comprend :
- des rencontres avec l'orthophoniste
- l'application d'un plan de traitement orthophonique (ce dernier comprend des objectifs beaucoup plus précis que le plan d'intervention remis en fin d'évaluation si évaluation de la parole et du langage)
Sa durée est:
- variable d'une problématique à l'autre alors que le temps d'une thérapie est d'une heure, sauf chez les très jeunes enfants. Ainsi, il y a possibilité d'offrir des thérapies de 30 minutes ou de 45 minutes. Il est à noter que, pour toute thérapie, les 5 dernières minutes de ces plages sont consacrées au paiement de la thérapie, à l'émission du reçu et à la prise du prochain rendez-vous.
Son coût est de :
- 100 $ l'heure
Quand l'évaluation de la déglutition est-elle utile?
L'évaluation de la déglutition devient utile lorsque l'orthodontiste ou le dentiste référent doit s'assurer qu'il n'y a pas présence de déglutition atypique. Si c'est le cas, le patient doit être rééduqué en orthophonie afin de corriger le patron moteur de la déglutition. Autrement, une fois les appareils hors bouche, la langue continuera de pousser inadéquatement et déplacera à nouveau les dents.
Son tarif est de :
- 175$ incluant le temps passé avec le client lors de l'évaluation, l'analyse des résultats, la rédaction du rapport orthophonique et la remise de ce dernier
Qu'en est-il du suivi orthophonique en déglutition atypique (thérapies)?
À la suite de l'évaluation du mode de déglutition, un traitement orthophonique pourrait être proposé par l'orthophoniste.
Ce service comprend :
- des rencontres avec l'orthophoniste
- l'application d'exercices pour corriger la déglutition atypique
Son coût est de :
- 75 $ par rencontre pour les thérapies subséquentes à l'évaluation du mode de déglutition
Quel est le mode de paiement accepté?
Le client doit effectuer son paiement par chèque ou en argent comptant, et ce, après chaque rencontre. Aucun crédit n'est possible. En ce qui concerne les annulations, consulter la politique d'absentéisme et d'annulation.
Est-ce que les assurances privées sont acceptées et couvrent les frais de services en orthophonie?
Les assurances privées sont acceptées et la majorité de celles-ci offre un remboursement des services en orthophonie. Par contre, il est conseillé de vous informer auprès de votre compagnie d'assurance pour savoir si ce service est inclus dans votre police et pour connaître le montant remboursé.
Qu'arrive-t-il si je ne peux me présenter à un rendez-vous?
Une politique concernant l'absentéisme et le retard à un rendez-vous ainsi que l'annulation d'un rendez-vous est suivie, soit :
- Le client s'engage à apporter toute sa collaboration afin que les rencontres débutent et prennent fin à l'heure prévue. S'il arrive en retard, le titulaire de l'autorité parentale devra défrayer la totalité des honoraires professionnels et la rencontre se terminera à l'heure initialement prévue. Des frais administratifs de cinquante dollars (50 $), soit cinquante pour cent (50 %) du montant habituellement réclamé, seront exigés si le client n'avise pas au moins 24 heures à l'avance de son absence ou s'il ne se présente pas.